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Brésil / BRASIL pais tropical

carnetdevoyage_brésil_brazil_mapofbrazil_cartedubrésil Rio de JaneiroLes Chutes d'IguaçuParatiSalvador de Bahia
      

 
Circuit au Brésil pendant l'été austral en janvier 2007....

Brasil pais tropical ....

Renseignements pratiques :

décalage horaire : Paris -3 heures à Rio de Janeiro

temps de vol entre Paris et Rio de Janeiro : 10 heures 1/2

devise et change : le Réal avec une parité de 2.6 pour 1 €

téléphone : faire le 00 + N° de l'opérateur + indicatif pays et N°

les N° d'opérateurs sont le 02 pour TIM, le 21 pour OI et le 31 pour CLARO

il faut emmener un peu d'espèces d'avance car il est parfois difficile de retirer de l'argent dans les distributeurs automatiques ( beaucoup de distributeurs sont réservés aux cartes bancaires locales et sinon les instructions sont compliquées et peu intuitives pour les non lusophones) ... mais avec de la persévérance et de la chance on y arrive (ciblez les agences HSBC de préférence)

la sécurité ? nous n'avons eu aucun problème même seuls dans les rues de Rio. Sinon les règles élémentaires de prudence s'imposent.

les habitants : des gens sympathiques. L'un des avantages du Brésil c'est que personne ne sait a priori si vous êtes brésilien ou pas et si vous êtes touriste ou pas tant la population est mélangée. Et quand il y a du tourisme local et donc que ce n'est pas écrit "touriste = pigeon à plumer" en gros sur votre front, vous n'êtes pas harcelés par les vendeurs comme dans d'autres pays.

Le circuit :

carnet_de_voyage_brésil_riodejaneiro_corcovado Rio de Janeiro le Corcovado

Rio de Janeiro quartiers centraux

carnetdevoyage_brésil_brasil_brazil_paraty_parati_ Parati (ou Paraty)

carnetdevoyage_brésil_brasil_brazil_paraty_parati_croisiere croisière sur la baie de Parati

carnetdevoyage_brésil_brazil_chutesdiguaçu_igacufalls Chutes d'Iguaçu en Amazonie... avec une courte intrusion en Argentine

carnetdevoyage_chutesdiguacu Chutes d'Igaçu vues du ciel

brésil_brasil_brazil_salvadordebahia_carnetdevoyage Salvador de Bahia

 

L'histoire de la France au Brésil [cliquer ici]

Le Brésil à Paris [cliquer ici]

Quelques images de Salvador de Bahia, la plus africaine des grandes villes brésiliennes

(cliquer sur les miniatures pour agrandir l'image)

les couleurs des marchés : carnet_de_voyage_brésil_salvador_bahiacarnet_de_voyage_brésil_salvador_bahia

Afrique quand nous tiens ... carnet_de_voyage_brésil_salvador_bahiacarnet_de_voyage_brésil_salvador_bahiacarnet_de_voyage_brésil_salvador_bahia

Salvador carnet_de_voyage_brésil_salvador_bahia

l'apéritif brésilien incontournable : caipirinha_brésil_brasil_brazil_salvadordebahia_carnetdevoyage

caipirinha_brésil_brasil_brazil_salvadordebahia_carnetdevoyage

Le circuit

lundi 15 janvier 2007

Départ de Paris à 20h30 par le vol TAM 8087 à destination de Rio de Janeiro. Pour ceux qui connaissent, on pense tout de suite au film "l'homme de Rio" avec Jean Paul Belmondo, qui était une sorte d'Indiana Jones avant l'heure.

mardi 16 janvier 2007

Arrivée à Rio de Janeiro le lendemain à 6h30 du matin heure locale. Le temps est couvert, gris et brumeux en cet été austral. Il ne fait "que" 22°. J'essai vainement de retirer de l'argent dans un distributeur à l'aéroport, mais c'est peine perdue. Nous montons dans un car qui nous emmène à notre hotel. Il peut et à travers les vitres mouillées nous apercevons de l'autre côté de la voie express ces quartiers populaires dénommés favellas qui défilent sous nos yeux. Notre hôtel se situe dans le quartier de Copacabana à deux pas de la célebrissime plage éponyme. Nous prenons notre petit déjeûner, rangeons nos bagages... et hop, filons dehors humer l'air tropical et aller fouler le sable de Copacabana.

La pluie a cessé mais l'air est toujours très humide et le temps brumeux. Notre première vision de Capacabana est loin des images traditionnelles de cartes postales . Mais ce n'est pas grave ! Il y a peu de monde, tout est tranquille, la plage est immense et tout juste aperçoit t-on quelques petits bout de la ville. Le fameux "Pain de sucre" (pao de azucar) est dans la brume.

La ville de Rio est coupée en deux par une chaîne de collines et petites montagnes dont le Corcovado et le Pain de Sucre sont les éminences les plus célèbres.

L'après midi a été occupé à faire le tour de la ville puis à monter au sommet du Pain de Sucre - accessible uniquement par un téléphérique - Hélas la brume était persistante et d'en haut, la ville de Rio se laissait tout juste devinée. Nous avons pu constater que la baie de Rio était tout simplement magnifique.

En se promenant dans le quartier de Copacabana, nous avons pu constater que la sécurité est une préoccupation forte puisque presque tous les immeubles ont des veilleurs de jour et de nuit ainsi que de solides grilles devant les entrées. Sur le bord de mer et la plage de Copacabana, il y a des policiers postés de façon assez régulière.

 

mercredi 17 janvier 2007

Nous partons de Rio de Janeiro en car en direction de la ville de Paraty à 4 heures de route en longeant la côte vers le sud-ouest. La route cotière est de toute beauté avec des points de vue magnifiques.

Nous arrivons à destination : Paraty (originellement Parati, puisque que le Y a été banni de la langue portuguaise). Celle ville de Paraty est une ville coloniale "conservée dans son jus" grâce à l'oubli dont elle a été l'objet au XXème siècle.

Paraty a eu son heure de gloire au XIX ème siècle comme 2ème port du Brésil derrière Rio de Janeiro et débouché des pierres précieuses et de l'or du Minas Gerais.

La ville a été fondée par des Francs-Maçons qui ont laissé leur emprunte sur l'architecture locale : la présence de signes géométriques sur de nombreuses maisons et l'existence de "triangles parfaits" matérialisés par des pierres incrustées dans les murs des maisons à certains carrefours.

La circulation automobile est interdite dans les vieilles rues du centre historique encore pavées d'origine.

 

jeudi 18 janvier 2007

Nous passons la nuit à Paraty dans la Pousada Porto Imperial du centre ville. La nuit est fraiche car il pleut.

Le lendemain nous nous levons de bonne heure direction le port pour nous embarquer sur une goëllette qui doit nous emmener pour une petite croisière dans la baie de Paraty.

De retour à terre, nous flanons dans les rues. L'endroit est très fréquenté par les touristes locaux (nous sommes à mi chemin entre Rio et Sao paulo). Les commerçants et vendeurs ambulants ne sont pas collants et c'est très appréciable. Pas de marchandage non plus. Par contre la chaleur est très humide et il fait lourd. Nous croisons quelques minuscules indiens Tupi-Guarani qui viennent vendre leurs produits.

Nuit à la Posada de Paraty.

vendredi 19 janvier 2007

Nous repartons en direction de Rio de Janeiro le matin accompagnés d'un soleil éclatant et d'une température de 32°C.

Après 4 heures de route, nous entrons dans Rio par les nouveaux quartiers du sud de la ville avec des immeubles flambant neufs, de grandes avenues. Nous déjeunons dans un restaurant du bord de mer.

Après midi, nous repartons en direction du centre ville en longeant le bord de mer et les constructions sont en alternance des immeubles modernes et des favellas nichées dans chaque pli de colline. Dans ces favellas, qui sont des quartiers populaires avec eau courante et électricité, logent une bonne partie des employés des magasins, immeubles et hôtels du centre ville. Ce qui permet d'être près de son travail. En effet la circulation entre les différents quartiers de Rio est très difficile en raison de la topographie : la ville est coupée en deux par une chaîne montagneuse et il 'n'y a que quelques tunnels pour traverser certains quartiers.

Nous avons la visite du Corcovado (le bossu) au programme. La montée s'effectue au moyen d'un train à crémaillère sur 700 m de long. Il faut 18 minutes pour monter et 22 pour descendre. Le train traverse un parc naturel qui se trouve en pleine ville et qui consitue une véritable épine dorsale de verdure et de montagnes. Tout au long de la montée, en encore plus au sommet bien sûr, la vue est magifique.

Au sommet se trouve la plateforme que domine le Christ Rédempteur - symbole de la ville de Rio de Janeiro. Le corcovado fait face au Pain de Sucre qui se trouve à l'entrée de la baie de Rio. La vue est vraiment magnifique d'en haut. On embrasse toute la ville : les plages de Copacabana et de Leblond, le centre historique, le stade de Maracana, l'aéroport, et une grande partie de la Baie. On pourrait y rester des heures à contempler la vue.

En bas, au pied du Corcovado, la police touristique veille.

 

samedi 20 janvier 2007

Jour férié pour commémorer la fondation de la ville de Rio de Janeiro (janvier en portugais ou portugallois comme on disait à l'époque) le 20 janvier 1565.

Il faut toutefois rappeler que la baie de Rio (ou Guanabara) - outre les indiens Tupi - fut d'abord occupée par les Français (expédition de Villegagnon) de 1555 à 1560 officiellement (cf l'épisode de la France Antartique) et de manière plus ancienne par les marchands et drapiers normands de Honfleur et de Rouen qui s'approvisionnaient au fond de la baie depuis longtemps en bois de brésil destiné à la teinture textile.

Jour férié donc en ce samedi, et nous traversons la baie en bac pour rejoindre la ville de Niteroi de l'autre côté de la baie.

A Niteroi nous allons jusqu'au musée d'art moderne bâti par l'incontournable Oscar Niemeyer - LA grande figure de l'architecture brésilienne.

De retour à Rio de Janeiro, nous visitons la vieille ville avec ses immeubles anciens et ses bâtiments officiels.

L'après midi, nous flanons sur le front de mer à Copacabana. Comme nous sommes samedi, la moitié de l'Avenue de l'Atlantique est fermée à la circulation automobile et laissée aux patineurs à roulettes et autres véhicules à roues non motorisés. Il y a beaucoup de monde, et la plupart sont des cariocas. La présence policière est importante et visible.

En ce samedi soir, la fièvre nous prend et nous décidons d'aller dans une boite de samba du centre ville : le Rio Imperium. L'endroit est assez couru et les entrées sont filtrées. L'immeuble est sur 3 niveaux avec plusieurs pistes et une très bonne ambiance. Nous rentrons à l'hôtel à 1h30 du matin, il ne nous a fallu que 20 minutes pour rejoindre Copacabana, en effet au delà de 22h, les feux tricolores ne sont qu'indicatifs, et notre chauffeur de taxi grille allègrement tous les feux puisque la circulation est rare à cette heure là.

 

dimanche 21 janvier 2007

En ce dimanche, nous séchons la messe dominicale pour filer vers le marché "hippie" d'Ipanema. Nous achetons un tableau, quelques objets indispensables dont deux sifflets brésiliens.

En fin d'après midi, nous partons pour l'aéroport Santos Dumont afin de prendre un vol intérieur de la TAM qui nous amènera à Foz de Iguaçu via Sao Paulo (qu'il faut prononcer : San Paolo sous peine de passer pour un ringard). Au regard des distances au Brésil, l'avion c'est un peu commme le bus ailleurs, sauf que cette fois ci le bus avait beaucoup de retard !

 

lundi 22 janvier 2007

Nous arrivons très en retard à l'aéroport de Foz de Iguaçu (à 4h du matin). Nous arrivons à l'hôtel pour quelques heures de sommeil et nous partons en excursion à 9 h pour les chutes d'Iguaçu.

Nous commençons par traverser la frontière argentine à quelques kilomètres de là avec quelques formalités à la clef.

Les chutes d'Iguaçu se situent à la frontière de 3 pays : le Brésil, l'Argentine et la Paraguay. C'est l'endroit où ont été tournées certaines scènes du film "Mission".

A l'entrée du parc national, nous prenons un petit train qui nous emmène quelques kilomètres plus loin près la la Gorge du diable (garganta del diablo). De là nous empruntons des passerelles qui enjambent la rivière sur environ 1.5 Km. Il fait très chaud dans cette jungle tropicale.

Arrivés sur place le bruit de la cataracte est assourdissant et un nuage d'embrun monte quasiment en permanence de la gorge. Selon la direction du vent, la passerelle d'observation est régulièrement trempée. Certains touristes ont pris la précaution de se vêtir d'imperméables ... mais de toute façon si on veut observer on y échappe pas. Et puis un bon brumisateur par cette température c'est toujours appréciable, d'autant plus que cela sèche vite ensuite sur le chemin du retour.

De retour au centre des visiteurs, nous descendons sur un sentier le long des parois rocheuses pour rejoindre un embarcadère. De gros canots puissamment motorisés font la navette pour s'approcher le plus près possible de deux des principales chutes. Après avoir mis les gilets de sauvetage et rangé tout ce qui craint l'eau dans de gros sacs de toile plastifiés, le canot file vers les chutes. Le jeu est de s'approcher au maximum raisonnable pour la sécurité. Quand on est tout près , on n'entend qu'un vacarne assourdissant, et l'eau arrive de partout et c'est le trempage à 100%. Il y a tellement d'eau (plutôt chaude heureusement) qu'il est difficile de respirer sans boire la tasse.

Le retour se fait en descendant la rivière à vive allure, ce qui permet de sécher d'une part et d'autre part d'admirer la végétation amazonienne.

Arrivés à l'embarcadère une peu plus en aval, nous montons dans des camions tout terrain pour rejoindre le centre des visiteurs à travers une piste tracée dans la jungle. C'est l'heure du déjeûner et nous dégustons des grillades de viande argentine en Argentine. Un grand moment.

Retour au Brésil. Nous longeons le fleuve et approchons des chutes sur des passerelles dont les plus hautes s'approchent très près. La aussi les embruns sont fréquents. Les points de vue sont magnifiques.

Pour compléter le tout, nous nous sommes offert un survol des chutes en hélicoptère. Cela ne dure pas plus de 20 minutes mais c'est grandiose.

Pour terminer nous visitons le parc des oiseaux au pas de charge car la fermeture est proche.

Nous passons la soirée dans un petit bar-épicerie près de l'hôtel ou nous y avons dégusté les meilleures caipirinha que nous ayons bues au Brésil.

La nuit est courte car il faut nous lever à 4 h du matin pour prendre l'avion en direction de Sao Salvador de Bahia avec une escale à Sao Paulo.

 

mardi et mercredi 23 et 24 janvier 2007

Nous arrivons à Salvador de Bahia, qui fût la 1ère capitale du Brésil, et reste la 3ème ville la plus peuplée avec 2.6 M d'habitants après Sao Paulo et Rio de Janeiro.

Salvador est surnommé la ville aux 365 églises.

C'est la plus africaine des villes brésiliennes avec une population noire importante.

Il y a de nombreux immeubles anciens avec de belles façades, mais souvent décrépies faute d'entretien et de moyens.

Nous traversons une favella. Bien sûr c'est loin d'être le luxe, mais les habitants ont l'eau et l'électricité. Les maisons et immeubles sont fait de bric et de broc et certaines se rapprochent plus de la cabane de jardin que de la maison. Mais au final, ce n'est pas plus choquant et souvent moins que les habitations des banlieues des villes africaines.

La ville est presque coupée en deux par une falaise qui sépare la ville basse du bord de mer de la ville haute. Dans le coeur historique de la ville, un gigantesque ascenseur a été construit pour que les piétons puissent passer d'un niveau à l'autre.

La vieille ville haute est tout à fait typique et charmante avec beaucoup de commerces. C'est un lieu très plaisant.

En fin de journée mercredi nous faisons nos adieux à Salvador et au Brésil puisque nous partons pour l'aéroport direction Rio de Janeiro pour prendre l'avion pour Paris.

Après 9200 km et 10h45 de vol nous atterrissons à l'aéroport Charles de Gaulle.

 

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